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Comment les acteurs du numériques comptent encadrer la sous-traitance sur son traitement des données personnelles, à la lumière des RGPD. Une ébauche de cadre juridique se dessine mais beaucoup de lignes restent encore floues, sujettes à l'interprétation des acteurs impliqués.
la DINUM propose une liste d'outils libres pour les pros de l'Educ Nat qui, pris de cours par le confinement, ont souvent privilégié les logiciels propriétaires comme WhatsApp pour plus de simplicité.
Noble démarche pour une noble cause, peut-être un peu tardive cependant...
Le Monde Diplo ça se lit, mais ça s'écoute aussi. Ici, prêtez l'oreille à cet état des lieux de tous les outils et technologies de surveillance déployées dans le monde, sous prétexte de lutte contre le Covi-19. L'auteur fait la très juste comparaison des smartphones aux bracelets électroniques, sauf que là, c'est tout le monde qui s'en voit équipé, "pour son propre bien". Il y dénonce un argumentaire retors, aux conséquences liberticides, qui pourraient bien s'inscrire dans le marbre.
Voulons-nous offrir les données de nos enfants aux ogres californiens de la tech ? C'est la question que pose en filigrane l'enquête de Médiapart sur le retard qu'a pris l'Éducation Nationale en EdTech.
Les ENT (déployés depuis des années) ont vu leur trafic quadruplé au début du confinement - aveu du peu de succès rencontré jusqu'alors. Le logiciel privé Pronote, quant à lui, jouit d'une quasi hégémonie sur les collèges et lycées ; il détiendrait ainsi une somme de données stratégiques plus fine que celles de l'Institution. Conclusion : le Mamouth, rétif à certaines évolutions, ouvre finalement un boulevard aux Gafam, déjà omniprésents dans les salles de classes.
On se rapproche tous les jours un peu plus de Georges Orwell. Cette semaine, c'est de son Ministère de la Vérité dont semblent s'être inspiré les équipes de com gouvernementales. Il y a désormais une page sur le site officiel dédiée aux fake news, où le gouvernement entend éviter la prolifération de fake news via le net en classant et remontant les articles jugés assez sérieux. Seuls cinq sources sont retenues sur plus d'une vingtaine d'articles. Breaking news : vous n'y trouverez pas Mediapart. Les médias s'insurgent.
on se touche virtuellement : travail d'un couple d'artiste. Faire un sujet dessus, les itv, tester le dispositif. Les contacter
La star de C'est pas sorcier, Jamy Gourmaud, s'est convertie au web durant le confinement, trève télévisuelle oblige. Pour nous aider à nous évader et à supporter l'enfermement, Jamy a lancé sa chaîne Youtube et poste tous les jours une vidéo nous dévoilant les mystères du pissenlit ou bien le fonctionnement d'une fusée. Un mini-cours d'une minute, sur une chaîne qui compte déjà 350 000 abonnés. Korii donne la parole à ce merveilleux conteur scientifique.
Si même l'ONU le dit...
"En l’état, je suis contre. D’abord, nous ne sommes pas certains de son efficacité. Pour que cela soit le cas, il faudrait que 60 % de la population l’utilise. Or, la fracture numérique rend cet objectif inatteignable."
"je milite pour que le numérique ne dépende plus d’un secrétariat d’Etat rattaché à Bercy mais d’un ministère de plein exercice pour prendre en compte les enjeux éthiques, diplomatiques, ou encore, territoriaux."
Écoutez cet entretien du sociologue du numérique Antonio Casilli, (déja repéré dans la série documentaire Les Invisibles). Il démonte le mythe du sans contact vendu par Deliveroo et consort, expose le confinement à deux vitesses, la mise en danger des travailleurs précaires et invisibles. Il rappelle aussi que le numérique n'est pas neutre et met en garde contre l'évidente hégémonie laissée à quelques plateformes numériques, quand il en existe tant d'alternatives...
Le sujet n'échappe plus à personne : la fracture numérique cause des inégalités de parcours et d'accès à l'éducation majeures. Libé donne ici la parole aux mères qui recopient toute la nuit les exercices pour que le petit puisse travailler le matin, ou à ces directeurs d'écoles qui négocient des partenariats avec La Poste pour que les familles non équipées reçoivent les devoirs à la maison. Les obstacles sont nombreux et peuvent se conjuguer : il faut savoir lire et écrire le français, avoir un ordinateur au moins, une connexion Internet illimitée, une imprimante, des cartouches d'encre...
Bien que particulièrement technique, le sujet mérite que l'on s'y attarde. Next Inpact nous mâche le travail et fait de son mieux pour nous expliquer, dans le détail mais de manière intelligible, le chantier en cours. C'est-à-dire Apple et Google, unis contre le Covid et sa propagation, qui œuvrent à une plateforme commune permettant d'alerter les personnes ayant été en contact avec une personne contaminée. Mais se posent les questions de l'équipement, du consentement explicite de l'utilisateur et de l'efficacité d'une telle méthode pas encore éprouvée.
Serons-nous tous soignés par des robots demain ? Retrouverons-nous nos dossiers médicaux sur Google ? La massification des téléconsultations et de la télémédecine posent de nombreuses questions sur la protection de nos donnés, leur gestion par des interfaces privées, les modifications profondes que cela implique dans notre manière de pratiquer et concevoir la médecine.
Ce qu'il fait savoir sur l'application qui nous permet de sortir de chez nous sans payer l'équivalent d'un plein de courses pour la semaine. Merci numerama
Très bon papier, qui explique à ceux qui pensent encore qu'il n'y a que les seniors qui ne savent pas se servir d'un ordinateur, que ça concerne bien plus de gens, précaires pour la plupart, et dont la cause et le symptôme ne font désormais plus qu'un. Ils se retrouvent deux fois plus précaires, deux fois plus isolés et confinés que les autres.
Alors que la plupart d'entre nous est confinée, sans contact avec le monde extérieur ni même avec ses propres voisins, l'acteur de la civic tech Cap Collectif propose une plateforme citoyenne d'entraide. Chacun peut proposer des services utiles à son entourage géographique : voyage à la pharmacie, au supermarché, etc. Parfois, un geste vaut plus toutes les promesses de dons...
à lire pour les charticles
Et parce qu'il va bien falloir occuper nos bambins, COLORI, qui enseigne le code aux enfants et sans écran, met en accès libre des parties de son cahier pratique édité chez Larousse, ainsi que d'autres activités comme créer des jeux vidéos avec SCRATCH et autres bonnes idées. Un lien utile !