le shift project préconise la location d'un équipement lui-même assemblé avec des matériaux recyclés. Leur préconisations vont donc au-delà de l'incitation à l'achat de reconditionné puisqu'elles remettent carrément en question la question de la possession de l'équipement en soi. Si on loue un équipement sobre, de seconde main, on va s'appliquer à le faire durer et puis on le rend quand il faut en changer. On consomme moins et on s'inscrit dans une démarche de durabilité et écoresponsable.

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"Pour favoriser le recours à des équipements pérennes, les approches suivantes pourront progressivement être adoptées :
• Un raisonnement en coût total de possession sur la durée de vie jusqu’au traitement des déchets pour les achats de matériels (PC, smartphones, serveurs...) sera plus favorable pour la prise en compte des critères environnementaux qu’un raisonnement uniquement en coût d'acquisition initial ;
• Le choix de fournisseurs qui permettent à la fois la réutilisation maximale de la matière qui compose leurs équipements et un changement dans la façon de consommer, en privilégiant l’accès au service numérique à la possession. De telles offres sont encore rares mais commencent à apparaître sur le marché avec des acteurs qui proposent à la location des smartphones, ordinateur et casques pour entreprises et particuliers en s’engageant sur une gestion transparente et éco-responsable. Dans ce type de fonctionnement, le fournisseur n’a plus intérêt à renouveler les équipements mais au contraire à les rendre pérenne autant que possible."

Arte lutte contre l'obsolescence programmée et agit pour le climat avec un engagement chez ECOPROD et le choix de la rétrocompatibilité qui signifie que les programmes en streaming sont accessibles même aux équipements anciens.

le reconditionné commence à s'imposer dans les entreprises privées comme publiques. le secteur public marque un retard certain, et la loi anti gaspi les oblige désormais à dépenser au moins 20% de leur budget à des achats de seconde main.
Les encourager à les utiliser dans le secteur du numérique reconditionné.

Le secteur du reconditionné se nourrit de la surconsommation, quitte peut-être à la cautionner et les relais qui se dev pour racheter aux particuliers les équipements dont ils ne veulent plus causent la perte de qualité et de quantité des dons aux relais solidaires qui les récoltaient auparavant.